"Mauvais payeur" - première déconvenue en entrepreneuriat


"Mauvais payeur": première déconvenue du jeune entrepreneur !

Quand on se met à son compte, on le sait bien dès le départ.

 

On nous a suffisamment prévenus.

 

« Tout ne sera pas rose ».

 

Et, c’est assez vrai, ma foi.

 

Passez l’euphorie du départ, on se rend rapidement compte que tout n’ira pas toujours dans le sens que l’on souhaite.

 

C’est un peu ce qui m’amène à vous écrire cet article aujourd’hui.

 

"Mauvais payeur"

Tout est dit dans le titre, j’ai eu affaire à un mauvais payeur.

 

Mais, qui n’en a jamais rencontré lève la main !

 

Je vous passe les clients qui tardent à payer. Je vous parle là du client qui clairement ne réglera pas.

Généralement, ce dernier a plusieurs visages :

  • L’homme (ou la femme) invisible qui ne donne plus de nouvelles après l’envoi de la facture. Il disparait, se volatilise littéralement dans la nature en ne donnant aucune réponse ni aux mails ni aux coups de téléphone.
  • Le gentil qui s’excuse platement d’avoir oublié de nous régler mais qui va le faire dans la semaine, et qui trouve une nouvelle excuse semaine après semaine pour avoir de nouveau oublié de nous envoyer le règlement.
  • Et, il y a le mécontent, celui qui affirme que notre travail n’est pas bien réalisé et que cela ne mérite pas une rémunération.

J’ai malheureusement rencontré ce dernier type.

 

Et, il est vrai que c’est très déstabilisant de se retrouver en face d'une personne qui conteste la qualité de notre travail.

 

"Une méthode contestable"

Pour rentrer dans le détail de ma déconvenue, le client en question a eu recours à plusieurs prestataires pour effectuer la même tâche pour, au final, ne régler que le travail qui lui a apporté le plus satisfaction (si tant est qu’il ait bien réglé l’un de nous).

 

Après, je n’ai pas la science infuse et je ne sais pas si c’est une coutume. Mais, si s’en est une, elle ne me semble pas très honnête.

 

Pour vous figurer la chose c’est un peu comme si on allait dans un premier restaurant, puis dans un second et qu’au moment de l’arrivée de la note on expliquait : « je ne vous règle pas car j’ai mieux mangé dans le resto précédent ».

 

Enfin, je pose la question : est-ce que vous oseriez le faire ?

 

Se battre, puis relativiser...

Aussi, après quelques échanges plus ou moins vifs où j’en profitais pour expliquer mon ressenti, je décidais de lâcher l’affaire.

 

Il ne s’agissait que d’une petite somme et surtout, j’avais suffisamment perdu de temps avec lui.

 

Mais, je me suis tout de même posé la question sur la qualité de mon travail.

 

Il est toujours bon de se remettre en question dans ces cas-là.

 

Et, j’ai justement relativisé en pensant aux mails de clients satisfaits que j’avais reçu peu de temps auparavant, dans lesquels ils m’expliquaient combien je les avais soulagés, combien j’avais été réactive et combien je m’étais montrée à la hauteur de la tâche.

 

"Le verre à moitié plein"

Donc, comme je suis optimiste de nature, j’ai préféré voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide en pensant prioritairement aux clients qui étaient satisfaits de mes services (et qui me réglaient sans rechigner) plutôt que de me polluer l’esprit avec celui qui n’était pas satisfait et ne souhaitait pas rémunérer mon travail.

 

Je vois même, après-coup, cette expérience comme salutaire car :

  • elle prépare aux déconvenues qui suivront forcément, puisque l’entreprise c’est aussi une succession de hauts et de bas,
  • elle permet, si c’est nécessaire, de s’interroger sur la qualité de son travail et sur la manière d’améliorer son produit ou ses services,
  • elle nous amène à réfléchir sur les moyens concrets à mettre en place pour éviter que cela ne se reproduise (par exemple : se faire payer à l’avance ou demander au moins un acompte),
  • elle renforce aussi notre caractère, car même si on n’aime pas les conflits on doit aussi apprendre quelquefois à sortir les griffes pour se défendre ou défendre son entreprise.

En conclusion :

L’important dans une entreprise (que ce soit une petite entreprise de secrétariat indépendant ou une entreprise de maçonnerie ou un salon de coiffure ou tout autre type d’entreprise) ce n’est pas d’éviter le plus longtemps possible les obstacles.

 

C’est, au final, apprendre à les affronter, se cabosser un peu, puis se relever pour continuer d’avancer.

 

Je vous encourage d’ailleurs à me laisser votre témoignage en commentaire, ne serait-ce que pour "vider votre sac"...

 

Ça fait du bien !!!

 

Bonne semaine à vous !

 

Je clôturerai avec la citation de Nelson MANDELA qui me semble tout à fait à propos :

 

"Je ne perds jamais : soit je gagne, soit j'apprends !"

 

 

 


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Commentaires: 2
  • #1

    OLIVIER PIOFFET (lundi, 14 octobre 2019 13:40)

    Bonjour, oui en effet, je comprend très bien votre déception. Personnellement j'ai rencontré toute une palette de situation de mauvais payeurs (de mauvaises fois) et j'ai mis en place un contrat avec des clauses personnalisées et une méthodologie pour ne plus subir les mauvais clients.

    Si vous souhaitez que l'on en parle autour d'un café, contactez-moi, je suis sur gap. Olivier

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    06 23 83 44 66

  • #2

    Sandra Potin (jeudi, 17 octobre 2019 09:40)

    Bonjour,
    Merci Olivier pour votre commentaire et votre proposition.
    J'avais d'ailleurs conservé votre carte de visite.
    Je ne manquerai pas de vous contacter à l'occasion.
    Bonne journée !